Promenons nous dans les bois pendant que l’animateur n’y est pas

Cette semaine, la ville et le centre de loisirs ou mon fils est censé passé ses vacances ont été au centre de l attention de beaucoup de personnes, notamment les parents.

Mon fils était de la sortie dans la forêt de Meudon, vous savez, celle ou un enfant a été oublié par les animatrices. Ce petit garçon fréquente la même école que mon fils, c’est peut être même un de ses copains de classe.
Ce petit garçon a été oublié (ce mot paraît tellement improbable que j’ai cherché pendant de longues minutes un autre terme), pendant 7 heures par l’équipe. Il n’est pas remonté dans le car, une personne, heureusement bienveillante, l’a trouvé, la police est venue le chercher et a attendu que quelqu’un vienne enfin le récupérer.

Les deux animatrices ont été virées, ok, c’était ce qu’il y avait de plus simple à faire. La directrice du centre suspendue le temps de l’enquête administrative. C’est également un minimum. Car l’équipe toute entière est en faute:

N’y avait il pas une place vacante le midi?

Un repas en trop (sachant que les repas ne sont pas préparés sur place, les portions sont comptées, elles).

Un lit vide à la sieste

Un goûter non partagé entre copains?

Si. Et personne dans  l’équipe, qui connait ces enfants depuis deux mois, n’a remarqué cette absence? Eux qui passent presque plus de temps que nous avec nos enfants? Je n’arrive pas à l’imaginer.

Alors oui ça aurait pu être mon fils mais non

je ne me sens pas soulagée.

Parce que ce petit garçon et ses parents sont des gens que je croise tous les jours.
Je suis représentante des parents d’élèves de l’école ou ce dramatique fait divers a eu lieu, J’en parlais ICI. Notre rôle est clairement de pouvoir soutenir les parents, de rassurer les autres, et d’être un lien de communication entre tous. Aujourd’hui, l’administration ne nous le permet pas et cela est bien dommage. Car mon rôle de représentante était bien là, clair pour moi. A quoi bon tenir ce rôle si ce n’est pour monter au créneau dans ces moments? Deux mois d’alerte sur le laxisme de l’équipe d’animation n’aura servit à rien. Comme bien souvent il faut une situation à risque pour éveiller les consciences.

Comme beaucoup de parents d’enfants scolarisés dans cet établissement, j’attends non pas le petit pas qui est fait actuellement, mais une vrai réflexion, intégrant le ressenti des parents, sur l’ensemble de l’équipe d’animation qui à ce jour, n’avait même pas pris la peine de construire un projet pédagogique, de s’investir suffisamment pour se rendre compte qu’un petit bout du puzzle manquait, qui ne s’est même pas dit que des si petits devaient être identifiables de tous.