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Et en une émission, la France découvre le traitement des enfants laisses pour compte.

Il était une fois un jeune homme de 16 ans qui vivait dans une maison avec jardin et chien en banlieue parisienne. Ça commence bien? Pourtant ce n’est pas un conte de fée.

Son père est mort lorsqu’il avait 5 ans. Sa mère ? Elle vient de partir brutalement elle aussi. Mais il reste dans la maison, avec son beau père qui va gérer … Ou pas.
C’est le jeune homme qui, a bout, va prévenir les services sociaux, pensant qu’ils vont l’aider. C’est leur rôle non?
Et bien non.
Ce jeune homme est pris en charge dans un foyer, qui ne l’encourage pas dans sa scolarité. Il décroche. Première marche vers la déchéance. Et l’échelle de la déchéance en compte beaucoup.

Aller en foyer, quand on a connu une famille avec maison et chien, c’est violent. Très violent. Trop violent. Deuxième marche, la drogue. Parce qu’il faut passer le temps/ oublier l’endroit/ faire comme les autres. Inutile de barrer la mention inutile, elles sont toutes justes.

Alors le foyer ne veut plus de lui. Mais il est mineur. Direction l’hôtel. L’assistante sociale passe tous les jours lui apporter des repas. Souvent avec son argent personnel parce qu’elle n’a pas les budgets. C’est sympa hein?

Une autre marche? Allez on y va. Après plusieurs mois dans ses conditions de vie, sans école, sans vie sociale, sans repères, il prend le peu d’affaire qu’il lui reste et se casse de là. Parce qu’à 17 ans, on est tous impulsif, on pense que tout ira bien. On a encore l’innocence de l’enfance et l’effronterie qui va avec.
Et à 17 ans, au milieu du mois de Novembre, ce jeune homme appelle chaque soir le 115 pour trouver une place en foyer, prendre une douche, se poser. Se faire voler le peu qu’il lui reste par des gens qui ont des années de rue derrière eux.
Et lui il se prend tout ça, en un an. Il y repense, à sa couette bien chaude sous laquelle il jouait peinard à la console, mais ça lui paraît bien loin.

L’aide sociale? Ils n’ont rien fait, rien voulu voir, pas pu y mettre les moyens, rien.
C’était en 2013.
En 2022, ou en est il de l’échelle de la déchéance? Il descend les marchés deux par deux, en remonté une et puis… C’est pas sa zone de confort de remonter. Alors il redescend.

Est ce qu’il repense à ce coup de fil plein d’espoir passé aux services sociaux? J’imagine que oui. Ça devait lui faire sortir la tête de l’eau. Finalement ce coup de téléphone l’a noyé.

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